Risques et vulnérabilités

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Description Les différents socio-écosystèmes sont complexes à analyser car ils sont la résultante d’interactions multiples issues de différentes composantes humaines, sociétales, environnementales, sanitaires, et même via la diffusion des graines notamment - essences dites invasives- etc.). Associant les sciences de la vie et de la terre, les sciences biomédicales et les sciences humaines et sociales, les travaux réalisés ici entendent étudier les contraintes que subissent aujourd’hui certains écosystèmes de nos terrains d’études Burkina aso, Bénin, Côte d’Ivoire, rance, hana, Madagascar, énégal, Togo et ceci, à différentes échelles e.g. organismes, individus, socioécosystèmes, etc.). Les populations (humaines, végétales, animales) sont soumises de différentes manières à des contraintes voire à des risques
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environnementaux, climatiques, économiques, sociaux, politiques et/ou sanitaires qui peuvent aboutir à des changements, voire à des crises, ou au contraire à des permanences. Des vulnérabilités diverses, parfois croisées, mais aussi des modes de résiliences sont alors observées et analysées. Les concepts de vulnérabilité et de résilience intrinsèquement interdisciplinaires sont mobilisés dans un grand nombre de nos recherches. Ils permettent ainsi d’aborder l’analyse des risques multiples sociétaux, sanitaires, environnementaux et/ou climatiques) non plus sous une seule approche disciplinaire mais dans une perspective systémique.
Pour autant, soumis à ces pressions, les écosystèmes que nous étudions évoluent en fonction de paramètres intrinsèques et extrinsèques et de leurs interactions qu’il est nécessaire de caractériser. Ces paramètres peuvent permettre de mieux comprendre leurs évolutions (e.g. transformations, régulations, résiliences ou inerties) et les facteurs de régulation de ces évolutions. Nous étudions ainsi les différentes modalités de transformation et de plasticité des populations et des communautés, et leurs interactions. Par exemple, la plasticité des sociétés humaines décrit leur capacité endogène à transformer les normes, les organisations sociales et économiques, les relations entre les individus (de générations, de sexes différents) en fonction de l'environnement et des expériences vécues par les individus et les sociétés. De même, la plasticité ou la capacité d’adaptation des populations et des communautés d’autres espèces (animales, végétales, bactéries, virus, etc.) est le fruit de leurs interactions intra- et inter- spécifiques dans un contexte de l’environnement biotique et abiotique des écosystèmes anthropisés. Un autre exemple peut être donné sur la capacité de certaines espèces végétales à fixer la pollution des sols avec leur micro-organismes associés et ainsi empêcher le transfert de pollution et limiter l’exposition aux polluants du réseau trophique générant un service écosystémique de régulation.
Ces recherches sur les risques et vulnérabilités au regard des réactivités des écosystèmes se déclinent sur plusieurs objets de recherche. Nous les présentons ci-dessous des plus globales aux plus locales, sachant qu’une perspective comparative est toujours recherchée impliquant variablement différents types de populations.
Axes de travail Transformation des Systèmes de santé et des pratiques de soin, maladies infectieuses et chroniques, et démocratie sanitaire aux Nords et aux Suds
Altérations, résiliences et restauration écologique des écosystèmes continentaux (terrestres et aquatiques) soumis aux activités humaines passées et présentes
Vulnérabilités croisées (sociétales, écologiques et climatiques) des écosystèmes urbains
Effets des changements socio-environnementaux
Dynamiques locales et effets sociaux, économiques, sanitaires et environnementaux des pratiques pharmaceutique et agro-alimentaire
Vulnérabilités des sociétés aux changements climatiques

Personnel LPED impliqué

Actions de recherche associées