Politiques publiques et pesticides en agriculture urbaine, Côte d’Ivoire

Acronyme PoPPesCI
Le LPED coordonne le projet ? Oui
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Présentation du projet Coordination

Dimi Théodore Doudou, Centre de Recherche pour le développement (CRD), Université Alassane Ouattara (UAO) et Marc Egrot, [LPED, IRD/AMU]

Axe anthropologie

  • Responsables : Dimi Théodore Doudou, CRD / UAO, Marc Egrot, LPED / IRD-AMU ; Roch Houngnihin, Laboratoire d’Anthropologie Médicale Appliquée (LAMA), Université d’Abomey-Calavi (UAC)

Axe sciences juridiques et politiques

  • Responsable : Pélagie Théoua, UFR Sciences juridiques, administration et gestion / UAO

Axe économie

  • Responsable : Baudelaire W. Djezou, UFR Sciences Economiques et Développement / UAO et Martine Audibert, Centre d’études et de recherches sur le développement international (CERDI, UMR 6587) / CNRS, Université Clermont Auvergne, IRD

Axe géographie

  • Responsable : Florence Fournet, Mivegec, IRD et Raphaël Oura, CRD / UAO

Résumé

La demande en pesticides dans l’agriculture urbaine est de plus en plus forte au sein des agglomérations, pour satisfaire une clientèle exigeante, mais aussi pour accroitre les rendements.

Les sciences sociales se sont bien peu intéressées jusqu’à présent aux pesticides, et ce particulièrement en Afrique. Les quelques études qui existent se focalisent sur les usages qui en sont faits, sur les représentations des professionnels, notamment celles relatives à l’efficacité et plus rarement encore la toxicité ; sur la construction des processus décisionnels dans le choix des produits et la manière de les utiliser. Plusieurs de ces travaux mettent l’accent sur l’importance de l’analyse des politiques publiques en matière d’usage des pesticides sans pour autant que des recherches spécifiques aient été menées sur ce thème. Les politistes ont par ailleurs bien souligné que l’exécution des politiques publiques est l’un pilier de la démocratie, mais aussi un outil de décryptage du fonctionnement des sociétés modernes.

Le projet PoPPesCI s’intéresse à la mise en œuvre des politiques publiques relatives aux pesticides en agriculture urbaine en Côte d’Ivoire. Il est fondé sur une approche comparative avec un autre pays d’Afrique de l’Ouest (le Bénin). Il s’agit d’une recherche transdisciplinaire et pluri-institutionnelle. Elle mobilise des sociologues, des anthropologues, des juristes et politistes, des économistes et des géographes. Ces chercheurs sont rattachés au Centre de Recherche pour le Développement de l’Université Alassane Ouattara (CRD/UAO), à l’U.F.R Sciences Juridique, Administrative et de Gestion (SJAG/UAO) ou l’UFR Sciences économiques et Développement (SED/UAO), au département de sociologie et d’anthropologie de l’Université d’Abomey Calavi (UAC, Bénin, partenaire Sud, pays Cames) et de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD, partenaire Nord).

La question de recherche est de savoir comment et pourquoi, dans un contexte économique spécifique, les acteurs professionnels et les différentes institutions publiques, ou privées interfèrent dans la gestion des pesticides utilisés dans l’agriculture urbaine et pourquoi l’action publique s’écarte des politiques publiques en matière de circulation et d’usages des pesticides ? Comme objectifs, ce projet se propose de répertorier les lois et textes régissant l’homologation, la circulation et les usages des pesticides, analyser les écarts entre ces textes et leur mise en œuvre, réaliser une ethnographie des acteurs des secteurs public et privé qui interagissent dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques relatives aux pesticides, effectuer une analyse économique de la chaine de valeur des produits du maraichage et des pesticides, produire une cartographie et une analyse spatiale des dimensions économiques du maraîchage et des pesticides à l’échelle d’une commune, évaluer les revenus générés par le marché des pesticides destinés à l’agriculture urbaine. Les principaux résultats attendus de cette recherche sont : une meilleure connaissance des acteurs intervenant dans le secteur des pesticides, la mise à disposition d’un inventaire et d’une analyse des textes et lois relatifs aux pesticides, la mise en exergue des écarts entre ces textes et leur mise en œuvre, une meilleure connaissance des coûts liés à l’activité de maraichage et à celle de vente des pesticides, une meilleure appréciation du volume de production des sites maraichers, le renforcement des capacités des jeunes chercheurs et étudiants impliqués dans le projet, le renforcement des institutions du sud impliquées , la mise en place d’un réseau de spécialistes sur la question.

Mots clés
anthropologie, économie, sciences juridiques, géographie, pesticides, politiques publiques, Côte d’Ivoire, Bénin, agriculture urbaine, maraichage

Partenaire
Côte d’Ivoire : Centre de Recherche pour le développement (CRD), Université Alassane Ouattara (UAO)
[UFR Sciences juridiques administration et gestion (SJAG), Université Alassane Ouattara (UAO)


Financement
Contrat de développement et de développement de la Côte d’Ivoire (C2D), Partenariat rénové pour la Recherche au Service du Développement de la Côte d’Ivoire (PReSeD-CI)
Membres du LPED associés à ce projet
État du projet Terminé
A archiver Non