Parc Urbain des Papillons

Acronyme PUP
Le LPED coordonne le projet ? Oui, le LPED est le porteur de ce projet
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Présentation du projet Dispositif scientifique, outil d’aide à la gestion des espaces verts et espace de formation et de sensibilisation, le Parc Urbain des Papillons (PUP) constitue une initiative multi-partenariale unique en milieu urbain afin de conserver la biodiversité et favoriser la relation de l’Humain à la Nature.
A la fois dispositif scientifique expérimental, outil d’aide à la gestion des espaces verts et espace de formation et de sensibilisation de différents publics (étudiants, professionnels, scolaires, grand public, etc.), le Parc Urbain des Papillons constitue une initiative multi-partenariale unique en milieu urbain (Deschamps-Cottin et al., 2019). Il regroupe des partenaires locaux divers (Laboratoires de recherche, collectivité territoriale, associations, Lycée technique, etc.) autour d’un même objectif : mieux connaître la biodiversité locale et ses interactions avec le milieu urbain, former les acteurs de terrain pour permettre le développement de cette biodiversité et renforcer la sensibilisation des différents publics aux enjeux de sa préservation. En effet, dans les zones urbaines du monde entier, les scientifiques ont observé́ une réduction et une homogénéisation de la biodiversité. Par ailleurs, l’urbanisation et les modes de vie modernes ont grandement réduit les connaissances et les interactions des hommes avec la nature. Ces deux phénomènes ont de graves conséquences pour la conservation de la biodiversité.
En 2010, avant l’aménagement du PUP 17 espèces de papillons étaient recensées sur la friche. En 2017, cinq années après l’aménagement, 31 espèces ont été recensées, 33 espèces en 2019 et enfin 34 espèces en 2020. Les installations de plantes nectarifères et de plantes hôtes ont permis le retour et/ou la venue de nouvelles espèces comme le Citron de Provence*, Robert le diable, le Thécla du kermès* ou encore l’Azuré de Lang*, dont certaines sont typiquement méditerranéennes (*). Ce dispositif permet donc d’augmenter le nombre d’espèces de papillons et montre bien l’importance des aménagements et des pratiques de gestion sur les communautés. Ce dispositif pourrait être un atout pour la réponse au déclin des espèces pollinisatrices qui est observé à l’échelle nationale (IPBES, 2016). Mais il pourrait surtout, à l’échelle locale servir de modèle dans les milieux urbains. En effet, le résultat des suivis de papillons dans les parcs urbains de la ville de Marseille de 2008 à 2018 montre également une diminution en abondance et en richesse specifique. La mise en place de ces pratiques d’aménagement et de gestion peuvent favoriser les papillons, mais aussi, la biodiversité des pollinisateurs dans son ensemble au sein du tissu urbain et ainsi participer activement aux continuités écologiques en créant des zones refuges d’habitats favorables dans des espaces fortement anthropisés.
Financement
  • FRB
  • Région Sud
  • Autre
État du projet En cours
A archiver Non