Archivage et Partage de médias ethnographiques du Burkina Faso
Acronyme
APaME-BF
Le LPED coordonne le projet ?
Non
Présentation du projet
Dans le cadre de recherches en anthropologie réalisées au Burkina Faso, en milieu rural, dans les années 1990, des photographies, des enregistrements audio et des vidéos ont été réalisés qui couvrent diverses activités de la vie quotidienne, individuelles, familiales ou collectives, sur différents registres (vie domestique, techniques artisanales, activités agricoles, cérémonies, activités de guérisseurs, etc.). Ces documents constituent des matériaux ethnographiques qui témoignent de la vie quotidienne rurale d'il y a trente ans, à propos d’évènements sociaux ou de techniques qui pour certains, n'existent plus.
Ces enregistrements ont été réalisés sur les supports communément utilisés à cette époque : pellicules argentiques pour les photos, cassettes audio analogiques et cassettes vidéo analogiques. Ces supports désormais obsolètes ne permettent pas un archivage et un partage aisé. En l’absence d’une initiative de sauvegarde/conservation ces documents sont voués à disparaître.
À partir des documents vidéo qu’ils ont collectés, M. Egrot (LPED) et B. Taverne (TransVIHMI) ont initié le projet « Archivage et partage de médias ethnographiques du Burkina Faso ». Ce projet vise dans un premier temps à sauvegarder ces documents, puis à les archiver de manière à ce qu’ils puissent être accessibles au Burkina Faso pour les personnes qui ont été filmées, pour des chercheurs en sciences sociales et éventuellement pour un plus large public. Cette initiative concerne leurs propres documents vidéographiques mais vise à associer ceux produits par d’autres chercheurs qui souhaiteraient participer au projet.
Néanmoins, la sauvegarde, l’archivage et le partage des documents vidéo soulèvent des questions i) techniques (sur la numérisation, les supports informatiques, les modalités d’archivage et de documentation), ii) juridiques sur le statut de ces images, et iii) sociales à propos des usages de ces documents.
Une réflexion sur ces différentes questions a été initiée lors de l’atelier du 26 septembre 2024 accueilli à Turbulence (https://allsh.univ-amu.fr/fr/turbulence) sur le campus Saint-Charles d’Aix-Marseille Université. Cet atelier a rassemblé divers acteurs sollicités en fonction de leur expertise : techniciens de l’image, informaticiens, juristes, documentalistes, chercheurs en sciences sociales, enseignants-chercheurs en cinéma, responsables institutionnels ; issus de divers horizons institutionnels (IRD [LPED, TransVIHMI, IRD-Audiovisuel, représentation de l’IRD au Burkina Faso, Mission de la Science Ouverte], Institut des Sciences des Sociétés (INSS/CNRST, Burkina Faso), Institut de Recherche en Sciences de la Santé/CNRST (Burkina Faso), Service Turbulence de l’AMU, INA, OSUPythéas, EI-Ares-Prod, Amades Burkina Faso, chefferie traditionnelle de Ziga au Burkina Faso. Cette réflexion a servi de guide pour la réalisation du projet et servira aussi dans la rédaction d’une convention de partage des corpus vidéos avec l’Institut des Sciences des Sociétés (INSS) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) de Ouagadougou au Burkina Faso.
Un compte rendu de cet atelier est disponible ici :
Ces enregistrements ont été réalisés sur les supports communément utilisés à cette époque : pellicules argentiques pour les photos, cassettes audio analogiques et cassettes vidéo analogiques. Ces supports désormais obsolètes ne permettent pas un archivage et un partage aisé. En l’absence d’une initiative de sauvegarde/conservation ces documents sont voués à disparaître.
À partir des documents vidéo qu’ils ont collectés, M. Egrot (LPED) et B. Taverne (TransVIHMI) ont initié le projet « Archivage et partage de médias ethnographiques du Burkina Faso ». Ce projet vise dans un premier temps à sauvegarder ces documents, puis à les archiver de manière à ce qu’ils puissent être accessibles au Burkina Faso pour les personnes qui ont été filmées, pour des chercheurs en sciences sociales et éventuellement pour un plus large public. Cette initiative concerne leurs propres documents vidéographiques mais vise à associer ceux produits par d’autres chercheurs qui souhaiteraient participer au projet.
Néanmoins, la sauvegarde, l’archivage et le partage des documents vidéo soulèvent des questions i) techniques (sur la numérisation, les supports informatiques, les modalités d’archivage et de documentation), ii) juridiques sur le statut de ces images, et iii) sociales à propos des usages de ces documents.
Une réflexion sur ces différentes questions a été initiée lors de l’atelier du 26 septembre 2024 accueilli à Turbulence (https://allsh.univ-amu.fr/fr/turbulence) sur le campus Saint-Charles d’Aix-Marseille Université. Cet atelier a rassemblé divers acteurs sollicités en fonction de leur expertise : techniciens de l’image, informaticiens, juristes, documentalistes, chercheurs en sciences sociales, enseignants-chercheurs en cinéma, responsables institutionnels ; issus de divers horizons institutionnels (IRD [LPED, TransVIHMI, IRD-Audiovisuel, représentation de l’IRD au Burkina Faso, Mission de la Science Ouverte], Institut des Sciences des Sociétés (INSS/CNRST, Burkina Faso), Institut de Recherche en Sciences de la Santé/CNRST (Burkina Faso), Service Turbulence de l’AMU, INA, OSUPythéas, EI-Ares-Prod, Amades Burkina Faso, chefferie traditionnelle de Ziga au Burkina Faso. Cette réflexion a servi de guide pour la réalisation du projet et servira aussi dans la rédaction d’une convention de partage des corpus vidéos avec l’Institut des Sciences des Sociétés (INSS) du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) de Ouagadougou au Burkina Faso.
Un compte rendu de cet atelier est disponible ici :
Fichier : PhotoMarcheKienf.jpeg
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Membres du LPED associés à ce projet
Axes de recherche associés à ce projet
Financement
- IRD
Pour en savoir plus (lien)
https://www.ird.fr/atelier-marseille-archivage-et-partage-de-medias-ethnographiques-du-burkina-faso
État du projet
En cours
A archiver
Non