Projet de Recherche en Écologie et en Sciences Sociales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale
Acronyme
RESSAC
Le LPED coordonne le projet ?
Le LPED est l'un des porteurs du projet
Présentation du projet
Contribution des savoirs autochtones à la gouvernance des espaces forestiers en République du Congo ?
En Afrique centrale, les aires protégées occupent près de 15% des terres. Elles ont pratiquement doublé en surface au cours des vingt dernières années (Proces et al., 2021). Les forêts de production occupent quant à elles environ 27 % des forêts denses de la région (Bayol et al., 2022). Cette augmentation s’accompagne souvent d’une exclusion des peuples autochtones et des communautés locales des prises de décisions sur ces territoires, alors que la survie de ces populations est fortement dépendante de l’utilisation des ressources naturelles. Cela accentue les situations de précarité dans lesquelles se trouvaient déjà les peuples autochtones, et est source de conflits entre gestionnaires officiels des aires protégées ou des Unités Forestières d’Aménagement (UFA) et ces populations.
Des efforts sont faits pour tenter de tenir compte de certains besoins de ces communautés rurales dans la gestion forestière actuelle mais ils restent souvent peu efficaces, en particulier relativement aux peuples autochtones. Dans l’ensemble des rapports sociaux entre les peuples autochtones et les sociétés environnantes, la question des savoirs dits traditionnels des premiers ont fait l’objet d’une reconnaissance internationale quant à leur contribution potentielle à une gestion durable des ressources naturelles. Malgré cela, ces savoirs et ces pratiques d’usage ou de protection des ressources n’ont que très peu été associés concrètement aux dispositifs de gouvernance et de gestion.
Le présent projet a ainsi pour objectif d’étudier les pratiques et savoirs autochtones susceptibles d'améliorer les modes de gouvernance et de gestion durable des forêts. Autrement dit, il s’agit de valoriser et d’inclure de façon concrète les pratiques utiles et les savoirs des peuples autochtones dans les dispositifs de gestion durable et partagée des espaces forestiers – aires protégées et zones d’exploitation – et de relever et valoriser les savoirs et pratiques traditionnelles qui sont à l’interface de la conservation écologique et de la production et reproduction sociale et culturelle des peuples autochtones. Le projet se déroule au Nord-Congo mais la portée des résultats qui seront produits dépasse ce cadre géographique et pourra stimuler les recherches et les changements de pratiques ailleurs en Afrique centrale.
En Afrique centrale, les aires protégées occupent près de 15% des terres. Elles ont pratiquement doublé en surface au cours des vingt dernières années (Proces et al., 2021). Les forêts de production occupent quant à elles environ 27 % des forêts denses de la région (Bayol et al., 2022). Cette augmentation s’accompagne souvent d’une exclusion des peuples autochtones et des communautés locales des prises de décisions sur ces territoires, alors que la survie de ces populations est fortement dépendante de l’utilisation des ressources naturelles. Cela accentue les situations de précarité dans lesquelles se trouvaient déjà les peuples autochtones, et est source de conflits entre gestionnaires officiels des aires protégées ou des Unités Forestières d’Aménagement (UFA) et ces populations.
Des efforts sont faits pour tenter de tenir compte de certains besoins de ces communautés rurales dans la gestion forestière actuelle mais ils restent souvent peu efficaces, en particulier relativement aux peuples autochtones. Dans l’ensemble des rapports sociaux entre les peuples autochtones et les sociétés environnantes, la question des savoirs dits traditionnels des premiers ont fait l’objet d’une reconnaissance internationale quant à leur contribution potentielle à une gestion durable des ressources naturelles. Malgré cela, ces savoirs et ces pratiques d’usage ou de protection des ressources n’ont que très peu été associés concrètement aux dispositifs de gouvernance et de gestion.
Le présent projet a ainsi pour objectif d’étudier les pratiques et savoirs autochtones susceptibles d'améliorer les modes de gouvernance et de gestion durable des forêts. Autrement dit, il s’agit de valoriser et d’inclure de façon concrète les pratiques utiles et les savoirs des peuples autochtones dans les dispositifs de gestion durable et partagée des espaces forestiers – aires protégées et zones d’exploitation – et de relever et valoriser les savoirs et pratiques traditionnelles qui sont à l’interface de la conservation écologique et de la production et reproduction sociale et culturelle des peuples autochtones. Le projet se déroule au Nord-Congo mais la portée des résultats qui seront produits dépasse ce cadre géographique et pourra stimuler les recherches et les changements de pratiques ailleurs en Afrique centrale.
File : Projet_de_recheche_RESSAC.pdf
Download
Membres du LPED associés à ce projet
Axes de recherche associés à ce projet
Financement
- Europe
Autre, précisez
CIFOR
Pour en savoir plus (lien)
https://www.cifor-icraf.org/ressac/fr/sujets-de-recherches/contribution-des-savoirs-autochtones-a-la-gouvernance-des-espaces-forestiers-en-republique-du-congo/
État du projet
En cours
A archiver
Non